UP Conférences

Quelques mois après la fin du confinement, la construction du « monde d’après » semble s’éloigner et le « retour à l’anormal » semble s’imposer. Alors, comment faire de cette expérience inédite une opportunité de changement ? Dans le cadre du Smmmile Festival, nous avons exploré le monde d’après au prisme de lien entre l’homme et la nature ou comment construire un monde plus harmonieux, plus résilient, plus respectueux de la planète et du vivant.

Dans cet événement exceptionnel, nous avons reçu Jane Goodall et Galitt Kenan, directrice du Jane Goodall Institute France. Elle a témoigné de l’engagement de cette femme extraordinaire, de l’importance de la préservation du vivant et des actions de l’institut.

Jane Goodall a commencé sa carrière en 1960 en Tanzanie, où elle a initié la plus longue étude sur les chimpanzés jamais entreprise. Ses découvertes ont eu un impact majeur sur la compréhension du monde vivant. Tout au long de sa carrière, elle a continué d’œuvrer pour la préservation de la biodiversité en mettant les communautés locales au cœur de son action.

Scientifique de renom, elle se donne pour mission essentielle d’alerter l’opinion publique des dangers qu’encourt notre planète et de faire évoluer les comportements individuels vers une meilleure prise de conscience de notre environnement. Elle voyage aujourd’hui 300 jours par an dans le monde entier pour aider les humains et les animaux à mieux vivre ensemble tout en protégeant la nature.

Pour prolonger l’impact de son action, elle a fondé, en 1977, le Jane Goodall Institute dont les missions sont la protection de la biodiversité, l’aide au développement durable des communautés locales et l’éducation environnementale. L’Institut Jane Goodall France, un des 33 Instituts dans le monde, mène divers programmes et campagnes en France et soutient de nombreux projets en Afrique.

Notre invitée

Galitt KENAN est directrice du Jane Goodall Institute France. Cette passionnée a également travaillé pendant huit ans à la Fondation GoodPlanet. En protégeant les chimpanzés et en incitant à agir pour préserver le monde naturel, le Jane Goodall Institute a pour objectif d’améliorer la vie des personnes, des animaux et de l’environnement. Ils protègent ainsi des centaines de chimpanzés dans les réserves et autres lieux, participent au développement économique et social de 130 communautés dans le monde et contribuent à la reforestation en luttant contre la fragmentation de l’habitat naturel.

La crise sanitaire et l’arrivée du COVID 19 dans nos vies, a remis en lumière l’enjeu de la qualité de l’air… Quel est l'impact de la pollution atmosphérique sur la propagation du virus ? Quelles sont les solutions pour assainir l’air que nous respirons à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments ? Elements de réponses dans cette Up conférence organisée en partenariat avec l'Institut Véolia.

Nos invités :

Karine LEGER Directrice générale d’AirParif
Dr Fabien SQUINAZI Médecin biologiste et membre du Haut Conseil de la Santé Publique
Frédéric BOUVIER Directeur du Pôle de compétences Air de Veolia.

Lors de cette nouvelle UP Conferences, en partenariat avec Groupe Up, on a réfléchit, à l'aide de nos trois invité.e.s, au sujet des territoires, des commerces de proximité, de résilience et d'attractivité. Essayant de comprendre comment donner une nouvelle impulsion à certains territoires abandonnés, aux commerces qui se sont vus mettre la clé sous la porte et apporter une dynamique durable et locale aux territoires.

L’exode rural dû à l’industrialisation au 19è siècle a bouleversé l’économie locale et les commerces de proximité. La montée des centres commerciaux et l’explosion des métropoles ont créé une fracture territoriale importante. Les conséquences économiques et sociales sur les centres-villes des petites et moyennes agglomérations sont dramatiques. En 2012, 7% des commerces étaient vacants dans les centres-villes. En 2017, ce sont 11% des boutiques qui sont vides : plus d’un magasin sur dix a mis la clé sous la porte. *

4 ans après, la crise du covid19 passant par-là, le besoin de proximité des commerces en centres-villes se fait ressentir plus que tout. Selon Damien Deville, anthropologue de la nature et géographe : « La philosophie du tout-urbain, le capitalisme pensée seulement à travers les nouvelles technologies, a participé au développement des mégalopoles qui concentrent l’emploi et les services. Ce modèle a atteint ses limites au regard de la crise du coronavirus. Nous avons bien vu à quel point la densité de la population a contribué à la propagation du virus. »

Nombreux sont ceux qui envisagent un retour à la campagne et souhaitent privilégier une qualité de vie plus douce, plus accessible avec l’idée de recréer une dynamique d’économie locale.

Alors comment retrouver de la richesse et une attractivité au cœur de ces centres-villes abandonnés ? Quelles synergies économiques et politiques peuvent-être mises en place pour faire des petites agglomérations des territoires d’avenir durable ?
NOS INVITES

Anne MUSSON, Economiste spécialiste du développement durable local
Laurence REIX, Directrice de la communication France
Hervé BOLARD, Directeur développement économique des territoires Auxilia Conseil

Cette conférence a été organisée en partenariat avec Groupe Up. Fondé sur un statut coopératif et acteur engagé dans l’économie sociale et solidaire, le Groupe Up développe en particulier le commerce de proximité ainsi que les circuits courts et accompagne également ses commerçants affiliés dans la transition numérique, pour les aider à tirer partie des possibilités offertes par l’univers digital.

“Nous ne pouvons plus ignorer que notre mode de vie est devenu insoutenable pour le vivant, la planète et surtout pour nous-mêmes. La société de consommation ne rend pas heureux. Le nombre de burn out explose, la prise d’anxiolytiques aussi, le sentiment d’isolement n’a jamais été aussi immense dans les grandes villes. Ces dernières décennies, la société occidentale a créé un système censé incarner le progrès mais ce qui a été présenté comme un paradis est en train de devenir un enfer.”

A l’occasion de la sortie de son livre « Insoutenable Paradis », nous recevons Gregory Pouy. Créateur du Podcast Vlan, qui explore le lien à soi, aux autres et à la nature, il s’est essayé à l’écriture dans cet ouvrage qui met en lumière nos contradictions face aux enjeux écologiques, et nous invite à faire de nos crises individuelles et collectives des opportunités de changement.

Grégory Pouy est l’auteur du podcast Vlan, analyste Culturel et professeur de marketing à l’université. Sa passion ? Comprendre comment la société évolue, particulièrement sur le lien à soi, aux autres et à la nature.

Il essaie de mettre en lumière des personnes qui sont méconnues du grand public et qui apportent un discours différent, intelligent et surtout intelligible sur des problématiques profondes.

Il accompagne également des marques dans leur compréhension de la société afin de les aider à se transformer pour être plus responsables et engagées dans ce dont l’humanité et le vivant ont besoin.